vendredi 11 mars 2011

Cuba. De la Havane à Cayo Largo en bateau et le Belize.

Rappel: -1° Pour consulter les chapitres précédents ouvrir le lien suivant: http://ptitbout2.chez-alice.fr
              -2° Cliquer sur les photos pour les agrandir.






Au retour de Santiago nous nous préparons à quitter la marina Hemingway. Nous renouvelons notre visa, nous achetons quelques vivres. Ce n'est pas d'une évidence folle de faire des approvisionnements pour une durée de deux ou trois semaines. La possibilité de pêcher du poisson ou de la langouste est envisageable mais quelques boîtes de conserve dans les cales c'est du concret bien de chez nous.


Les formalités administratives accomplies nous partons vers Cabo San Antonio. Il s'agit de la pointe ouest de l'île.





Nous poursuivrons notre trajet jusqu'à Cayo Largo, une île située à l'extrémité du trait rouge sur la carte.







    DE LA MARINA HEMINGWAY A CABO SAN ANTONIO




La Boucanero fait bien évidemment partie des approvisionnements.

Il fait chaud et dénicher des breuvages gazeux fermentés dans les îles du sud ne sera pas simple. Un bon marin ne part jamais sans biscuits.















Une "salle de cinéma" en plein air avec bancs et local de projection.







Les cubains sont à l'image de ces villageois. Des gens sympathiques.











Proche de Cabo San Antonio un petit port de pêche et son chantier naval.






Dans cette partie de l'île, à l'intérieur, du côté de Pinar del rio on cultive le tabac avec lequel on fabrique les cigares cubains. Dans les boutiques des manufactures ou en ville les tarifs sont assez dissuasifs. Un copain savoyard qui naviguait dans le secteur avec nous, affirmait que chez Davidoff à Genève il payait les cigares moins cher qu'ici. Ceci dit il est toujours possible de se fournir au marché noir. Mais attention à ce qu'on achète. Les cubains sont sans aucun doute très sympathiques mais quelques uns peuvent être roublards.







Plants de tabacs. En arrière plan un séchoir à tabac.






La vallée e Pinar del rio


Le quai de Cabo San Antonio. Par vent de nord ce n'est pas le meilleur abri.




                   
                   DE CABO SAN ANTONIO A CAYO LARGO.



En mer des Caraïbes le vent assez soutenu, environ vingt nœuds, souffle majoritairement de l'Est. La principale difficulté quand on est rendu pas très loin du Mexique c'est de revenir sur ses pas autrement dit avec le vent dans le nez. Nous avons attendu quelques jours une météo un peu confortable. Puis ne voyant pas de changements notables nous sommes partis vers Maria la Gorda avec le vent plein pif.
 Rassurez vous nous n'étions pas en perdition. On était juste un peu secoué.

Je reconnais que dans ces moments là je suis assez grognon pour la bonne raison que je suis un peu pâle des ouïes. Ma mauvaise humeur disparait quand on à trouvé un mouillage calme, mais elle revient rapidement quand les toilettes se bouchent par exemple.




                                            Maria la Gorda






Le mouillage. Avouez qu'il y a de quoi être de bonne humeur.
C'est la première baie après Cabo San Antonio. Un centre pour occidentaux branchés plongées. Des belles plages de sable blanc avec des cocotiers bien sûr et de l'eau turquoise.












Vénus sortant de l'onde pour rejoindre Adonis. C'est lui qui prend le photo.
C'est beau comme du Véronèse.


                                          

                                             Puerto Cortès


En sortant de Maria la Gorda il faut aller jusqu'à Cabo Frances et prendre la première à gauche. Dans la petite baie qui s'ouvre sur  Bahia de Cortes il y à très peu de profondeur. Il faut mouiller à l'entrée. Seuls rentrent les petits bateaux de pêche. Il de déplacent à la voile et sont généralement construits en béton armé.










                         L'île de la jeunesse. Nueva Gerona




















Sur le trajet qui mène à Nueva Gerona nous croisons un gros bateau de pêche en béton.



A l'entrée du port de Nueva Gerona des pêcheurs  sont installés sur des chambres à air qui utilisent comme embarcations. 































Les autorités nous demandent de nous amarrer le long du quai derrière les bateaux qui font la liason avec la grande île.














Sur la place de l'église, dont le curé fût  le seul à s'engager au côtés de Fidel, nous faisons la connaissance d' Afredo. Il nous présente sa ceinture de champion du monde de boxe.Année 2000.
Pour le récompenser Fidel lui à offert une voiture. Une berline Lada évidemment. On voit mal Fidel aller frapper à la porte des états uniens et leur demander une Pontiac ou une Chevrolet pour récompenser son poulain . 













En sa compagnie nous visitons une maison dans laquelle à résider José Marti, un personnage qui symbolise la libération de Cuba de la domination espagnole............................













................puis nous entrons dans une impressionnante prison désaffectée, construite par Batista, pouvant recevoir jusqu'à 5000 détenus. Fidel y aurait fait un séjour.


















Retour en ville. Aux coins des rues il y à quelques marchands de légumes qui sont souvent mieux achalandés que les étals du marché.








Sur la place est exposé le bateau sur lequel à embarqué Fidel lors de sa déportation sur lîle de la jeunesse.











Ce jour là il y avait la fête des écoles. Gymnastique et tout et tout.












                                   

      CAYO MATIAS ET CAYO CANTILES ET CAYO LARGO.


Durant quelques jours, avec des copains de Taoumé qui nous ont rejoint, nous allons nous régaler de poissons, lambis et tenez vous bien de grosses langoustes. Évidemment les pisses vinaigre vont dire :" ah! mais les petites sont bien meilleures, les langoustes de Cuba n'ont pas la qualité de celles qui sont pêchés chez nous etc,etc............" A ceux là je répond :" quand t'as un truc comme sur la photo dans ton assiette tu te goinfres et tu te tais."


















Les fonds sous le bateau étaient tapissés de lambis. Il suffisait de plonger à trois mètres et de tendre la main. Pour les sortir de leur coquille il y a une technique que je n'ai pas réussi à acquérir. Mais avec un marteau, un bon couteau et une lime on se débrouille. Pour la bestiole ça relève plus de la chirurgie de guerre qu'autre chose mais que voulez vous les petites bêtes existent pour être mangées par les grosses.








Par une mer bien formée nous avançons jusqu'à Cayo largo.









La marina de Cayo Largo.





En se "débrouillant".......on peut se ravitailler en gaz, essence, gas oil et pourquoi pas bricoler à l'atelier.













Un petit aperçu de ce qu'on peut voir en nageant tranquillement le long de la barrière de corail.








            DE CAYO LARGO VERS LE BELIZE ET LE BELIZE.









Nous quittons Cayo Largo dans l'après midi en direction de San Pedro au nord du Belize.  Le seul pays d' Amérique latine où la langue officielle est l'anglais. C'est presque un gros mot. Ces braves beliziens n'y sont pour rien. Le Belize compte autant d'habitant que la ville de Nantes. Environ 300 000.

Pour l'arrivée à San Pedro les cartes électroniques sont plus tôt imprécises. La barrière de corail qui borde le pays est représentée par quelque chose qui ressemble à un gros trait e crayon feutre. Les passages ne sont pas mentionnés. Heureusement qu'un copain qui en venait et qui était avec nous à Cayo Largo nous à donné les point d'entrée. Mais naviguer à l'aveuglette n'est pas bon pour ma tranquillité d'esprit.

Nous sommes arrivés avec vingt cinq nœuds de vent et la barrière était toute blanche. C'est impressionnant d'être dans ce genre de paysage avec un sondeur qui n'indique plus le fond tellement la mer est brassée et des vagues qui déferlent de partout.

Nous avons pris des photos d'un bateau qui est rentré deux heures après nous.





                      












Dès que le bateau est à l'abri derrière la barrière de corail tout est calme.













                                            

                                            Caye Caulker


                
















































                                         


                                             Belize City





Mouillage devant Belize City. Sur la photo Môôôsieur Nono se la pète un peu. Il faut dire qu'il y a de quoi, il est à la barre du plus beau bateau sur le Belize au moment du cliché. Notre bateau.











Passage sous le "Bascule bridge" suivi par les Taoumé.





























A Belize City il y a en dehors de la ville un shipchandler bien achalandé ou nous avons trouvé de quoi réparer l' hélice du moteur hors bord.














                                      Light House Long Caye






Un lagon au large de la barrière de corail du Belize avec des sites de plongée balisés pour les clubs. Pas besoin de chercher, on a tout de suite les bons coins sous les yeux.












Nono, les Taoumé, et P'tit Bout.


P'tit Bout est toujours contente quand elle est dans l'eau. Elle devrait se faire greffer des ouïes et se laisser pousser des écailles sur le dos ça éviterait de mettre le compresseur en route et de faire un bruit d 'enfer dans les endroits paisibles.




                                                     
                                                      























                                                   Providencia





Au retour du lagon, petit arrêt dans les Drownes en face Belize City puis direction Providencia pour les formalités administratives via Blue field et Rendez Vous Caye.


Blue Field


Rendez Vous Caye

Quand on vous dit que les tropiques c'est toujours pareil. De l'eau turquoise, des cocotiers etc...Avouez qu'on peut avoir envie d'autre chose. Une gare parisienne aux heures de pointe par exemple.





                   



La plage à Placencia

















Le mouillage à Placencia


















Finalement il était temps de partir.





Le Guatemala à suivre.






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