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DE RETOUR AU RIO DULCE
Gilbert et Yéyé. |
De retour au Rio Dulce nous avions deux anniversaires à fêter. Celui de Yéyé et Gilbert et celui de votre serviteur. Séparément les choses furent menées comme il se doit.
Yéyé, sa mère et sa Grand mère. |
Attention là c'est sérieux. Vous avez remarqué que le personnage de la photo fait un peu la gueule. Il vient de s'apercevoir qu'il arrivait à un âge ou le budget bougies pouvait avoir des conséquences importantes sur son compte en banque.
La lancha de Yéyé et Gilbert. Au Rio Dulce ces embarcations sont essentielles pour circuler sur le fleuve. Elles sont plus ou moins longues mais sont toutes construites sur le même modèle. Beaucoup de maisons sont inaccessibles en voiture. Il faut donc un bateau pour aller faire les courses, prendre un bus etc...
Un tour à Livingston pour régler un renouvellement de papier administratif de Gilbert. Livingston qui est le chef lieu du secteur n'est accessible qu'en bateau. Nous sommes partis le matin avec la lancha. Nono était de la sortie. Gilbert est passé par les "chemins de traverse" pour nous montrer de beaux petits coins.
Il faut environ deux heures pour couvrir le trajet en prenant son temps. On est jamais seul. Il y à des pêcheurs et des lancha, autrement dit des embarcations à moteur, en permanence qui circulent. Le Rio Dulce c'est un peu la 4 voies de la région.
Les pêcheurs locaux en pirogue remontent des crabes bleus qui ressemblent aux étrilles. On voit le petit flotteur de son casier à l'avant de la pirogue.
Où aller pour trouver un mouillage plus tranquille que celui là. |
Typique! Avec les moustiques ça doit être également:" ti pique" |
Les falaises qui bordent le fleuve et qui protègent la région des cyclones. |
Livingston |
Yéyé et Gilbert. |
Balade au Guatemala
Nous avions dans l'idée de faire un petit tour à l'intérieur du Guatemala en bus. Yéyé et Gilbert nous ont proposé de faire la visite avec nous en utilisant leur voiture. Nous quitté le Rio pour une semaine d'une belle balade. Les trois quart du temps nous avons emprunté des routes qui ressemblaient plus tôt à des pistes en terre et qui dé servaient des petits villages assez retirés dans les montagnes. Une visite en autobus n'aurait certainement pas eu le même intérêt.
Je ne me rappelle pas le nom de tous les villages que vous avons traversés. Il faudra se contenter des villes principales.
Chichicastenango
A Chichicastennango Jean-Charles s'est fait faucher son portefeuille. Je l'avais prévenu qu'il fallait faire attention !!! Ça c'est P'tit Bout.
Elle avait raison. J'ai un short avec une grande poche sur la jambe. J'ai pris l'habitude d'y mettre le portefeuille, le passeport et le guide de conversation espagnol. Le dimanche, jour de marché, on se porte dans les allées. Un p'tit malin a dû se dire en me voyant :" Il a beau vouloir faire couleur locale y doit pas ête du bled çui là." Il a mis la main dans la poche qui va bien et il a trouvé le magot. Si l'on peut dire parce que je n'ai jamais d'argent sur moi. Évidemment le guide de conversation espagnole ne l'a pas intéressé....................
.......Ensuite c'est toujours le même cinéma: coup de fil à la carte bleue etc...
Pour le passeport je suis allé à l'ambassade de France quand nous sommes passés à Guatemala city sur le chemin du retour. On m'a fait un passeport d'urgence, valable un an, dans les huit jours qui ont suivi la déclaration de vol. Je n'ai plus les tampons des pays traversés depuis notre départ en voyage.Tant pis.
Une grande partie couverte, à l'intérieur du marché, abrite des gargotes dans lesquelles des dames du cru s'activent pour préparer la cuisine locale. Viande , poulet accompagné de riz et de haricots noirs.
La tenue vestimentaire reste traditionnelle et le téléphone mobile est collé à toutes les paires d'oreilles que l'on croise.
On nous a dit qu'il était préférable de ne pas entrer dans l'église durant l'office du dimanche. Les paroissiens préfèrent rester entre eux pour faire leur petites affaires. Ils sont catholiques. Mais ils partent du principe que si jamais le Grand Barbu, là haut, n'était pas la cause universelle qui va bien il est peut être pas mauvais de se mettre d'accord avec des divinités un peu secondaires mais divinités quand même. Plusieurs fers au feu ça ne peut pas nuire.On ne sait jamais.......
San Antonio de Palopo
Antigua
Tikal
Les mayas occupaient une grande partie de l'Amérique centrale. Il est donc normal de trouver des traces au Guatemala. Des grosses traces, Tikal c'est grandiose. Ce qui est étonnant c'est que selon le archéologues il y aurait encore plus d'un millier d'édifices à sortir de la végétation.
Une idée de l'état du temple lors de la découverte . |
HONDURAS
Il faut de temps en temps penser à faire du bateau. Fin février nous partons en compagnie de Nono pour l'archipel des San Blas en passant par le îles du Honduras qui sont sur notre route. Il s'agit de Utila, Roatan et Guanaja. Les Taoumé nous attendent à French Harbour, un des deux mouillages de Roatan, pour fêter l'anniversaire de Claude. Nous avons quitté Livingston un vendredi et nous sommes arrivés pour le pastis le jour dit, le dimanche à midi. Ça c'est du réglage fin.
Après discussion il est évident que pour rejoindre les San Blas nous sommes en retard. Si nous voulons être de retour en France pour le début de juin pour voir le dernier né de la famille ça fait plus tôt just de chez just.
Près de P'tit Bout II il y a un petit catamaran québécois qui est mouillé. Reynald, c'est son nom, un fondu de plongée, recherche des bonnes volontés pour l'accompagner dans ses divagations subaquatiques et leur faire partager son enthousiasme abyssal.
Nous lui avons proposé nos services et avec l'accent qui va bien nous a répondu :" c'est un scénario qui'm va bien lââ".
Pour la pratique de la plongée les îles du Honduras sont l'endroit idéal. Il y a des clubs assez nombreux fréquentés par de nombreux états uniens sur Roatan mais aussi par des français sur Utila.
Si nous plongeons par nos propres moyens il est intéressant de profiter du balisage des sites qui sont alors faciles à trouver, proches des mouillages et de la présence des clubs pour gonfler les bouteilles. Nous disposons à bord d'un compresseur mais qui fait un tel barouf que nous ne pouvons l'utiliser que dans des mouillages isolés sous peine de mécontenter les amerloques de passages. Nous sommes restés un mois et demi dans les îles. Pour le retour vers le Guatemala nous avons fait un détour par la barrière de corail du Belize.Madame Bout qui réclamait des plongées depuis des lustres était sur un nuage. Mais elle a trouvé que le nombre de plongées que nous avons fait aurait pu être plus conséquent. Une femme quoi! Une vrai! toujours difficile à contenter.
ROATAN
Coxen Hole
West End
A Roatan nous allons et venons entre French Harbour dans le premier tiers ouest de l'île et West End à la pointe ouest. De toutes façons on plonge partout.
L'arrivée à West End. |
Le Catamaran Cattemie de Reynald . |
GUANAJA
L'île la plus à l'est des trois.
Allez sur Google earth et tapez Guanaja, Honduras. Vous verrez la capitale de l'île qui se trouve au milieu du lagon. C'est un tout petit caillou sur lequel est concentré toutes les maisons.
Guanaja est l'île la plus montagneuse des trois. |
Un mouillage tranquille derrière la barrière de corail. |
Nono complètement ébouriffé devant son ordi. un gros problème à résoudre sans doute. |
UTILA
Située à l'ouest de Roatan. Les clubs de plongée sont en général tenu par de belles monitrices. Ce qui ne gâche rien et, pour "causer riche" créé de la valeur ajoutée à notre loisir préféré. Reynald en est persuadé et je suis derrière. Il n'y a que petit bout qui est un peu frustrée.
Nous sommes allés à Utila surtout pour voir un requin baleine. Ce n'est pas méchant ça ne mange que du plancton mais ça peut mesurer jusqu'à douze mètres. Les clubs organisent des plongées classiques et sur le retour le pilote du bateau recherche un requin. Nous avons eu de la chance ce jour là il y en avait un dans les parages. Ils ne viennent évidemment pas en claquant des doigts.
On se tient sur le bord du bateau avec les palmes et le tuba Et quand il passe on descend dans l'eau. 0 ce moment là il ne faut pas vivre en pointillé car la bestiole qui est à trois mètres sous l'eau environ continue son chemin. Le plaisir dure vingt secondes au maximum. Mais ""Holà là que d'émotion mon cher Michel!!!"" Un grand moment.
Retour par la barrière du Belize
On ne vous a pas encore présenté Reynald. Un québécois convaincu, autrement canadien par obligation, Un ancien professeur de français mais qui à la retraite parle québécois.
Les pêcheurs entassent les pirogues sur le bateau, et arrivé sur le lieu de pêche prennent chacun la leur et partent près de la barrière pour ne pas rapporter grand chose. Ils sont une dizaine, passent la nuit au mouillage. C'est difficile de comprendre comment ils vivent à bord.
Retour à la marina de Gilbert, au Rio Dulce, pour y stationner le bateau et rentrer par avion à la maison pour y découvrir Isao le petit dernier né chez Nathalie et Jérôme arrosé comme il se doit.
Tu es beau Reynald mais à l'avenir n'essuies pas tes lunettes avec une tranche de jambon tu verras plus clair.
.....................Mademoiselle Julia........
.................et Noam qui comme sa cousine entraient pour la première fois à l'école.
La plage était de rigueur mais la température de l'eau ne nous convenait pas tellement. P'tit Bout à fait preuve de courage une fois en se plongeant dans de l'eau à 19°.
Un papa bien protecteur.
Saison 2011 aux San Blas à suivre.
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